Devenir un Créateur du Web : les 5 principes essentiels pour réussir en ligne

Il y a des moments où il faut revenir aux bases.

Je t’adore, hein, et j’adore te parler de techniques, d’outils, de hacks, de méthodes… Tous ces trucs qui t’aident à mettre tes idées en forme, à mieux bosser, à mieux vendre, à mieux t’organiser. Mais — et c’est un gros mais — c’est facile, à force de se concentrer sur tout ça, de perdre de vue ce qui est vraiment au cœur de notre travail de créateur.

Alors aujourd’hui, on va faire une pause.

On revient à l’essentiel.

J’ai envie de te parler des principes.

Ceux qui, à mon avis, devraient guider ton travail, tes process, tes idées. Ceux qui devraient te suivre partout : dans tes newsletters, dans tes offres, dans tes calls avec des clients, dans tes moments de doute comme dans tes moments de grâce.

Il y en a cinq.

Cinq principes qui, au fil du temps, sont devenus pour moi non négociables. Et plus j’avance, plus je me rends compte à quel point ils sont vitaux — et à quel point on a besoin de se les rappeler, encore et encore.

Alors non, ceci n’est pas un article de blog comme les autres.

Ceci est un manifeste.

Le manifeste de celles et ceux qui veulent faire du bon boulot. Le manifeste des créateurs qui veulent construire, qui veulent être utiles, qui veulent exister pour de vrai dans ce grand bazar numérique.

Et surtout : ce n’est PAS le manifeste de ceux qui cherchent le dernier hack à la mode pour faire un billet facile sur Internet. Si c’est ça que tu veux, tu peux fermer cette page tout de suite. Parce que ce n’est pas comme ça qu’on construit des choses solides. Ce n’est pas comme ça qu’on trouve sa place. Ce n’est pas comme ça qu’on tient dans la durée.

Moi, ma démarche ici, c’est de t’aider à porter un projet. À porter des idées. À faire exister des choses intelligentes. Et, parce que tout ça compte vraiment : t’aider à gagner ta vie avec. À trouver ta liberté. À vivre bien. À créer sans t’épuiser. À ne pas courir après chaque nouveau “truc génial” censé transformer ton business en 48h chrono.

Si ça te parle, reste avec moi. Sinon… aucun souci. Mais on ne va clairement pas s’entendre, et autant être honnêtes dès le départ.

Voici les cinq piliers du créateur du web.

1. On ne s’agite pas. On construit.

Un vrai créateur, c’est quelqu’un qui bâtit quelque chose de sérieux, de solide, de durable. Pas quelqu’un qui aligne des petites actions à droite, à gauche, dans l’espoir que peut-être l’une d’entre elles va prendre.

Si tu veux vraiment porter un projet, il faut sortir de cette logique du “je vais faire un petit truc, safe, rapide, pas trop engageant… comme ça, si ça ne marche pas, ce n’est pas grave.”

On connaît tous cette voix. Elle te dit que c’est plus raisonnable de faire un mini contenu parce que “c’est mieux que rien”. Elle te pousse à créer un petit lead magnet bateau plutôt que de te confronter à la vraie chose — celle qui demande un peu plus d’effort, un peu plus de clarté, un peu plus de courage.

Mais voilà : les petits trucs faciles, ça ne construit rien. Et surtout, ça ne dit rien de toi.

Ce que tu fais doit parler de tes idées. De ce que tu portes. De ce que tu veux changer ou transmettre. Sinon, à quoi bon ?

Alors non, ça ne veut pas dire que tout doit être compliqué, long, lourd, prise de tête. Pas du tout. Mais ça veut dire qu’il faut arrêter de choisir la facilité juste parce que c’est facile. Et commencer à choisir la simplicité, la justesse, l’utilité.

Fais des choses qui comptent. Même si elles sont imparfaites. Même si elles ne marchent pas du premier coup.

Parce qu’au moins, tu pourras te dire : “C’était important. J’ai essayé. Et j’en suis fier.”

Tu sais ce qui est vraiment décourageant ? Ce n’est pas que les choses importantes ne marchent pas. C’est quand même les trucs faciles ne fonctionnent pas. Tu passes une heure à faire une vidéo de 30 secondes, en espérant que ce soit le décollage. Elle fait 37 vues. Et là, tu te dis : “Si même ça, ça ne marche pas, à quoi bon faire plus ?”

Mais l’ironie, c’est que c’est justement parce que ça n’a pas de fond, que ça ne fonctionne pas. Pas parce que tu n’es pas assez bon. Pas parce que l’algorithme t’en veut. Internet est saturé de contenus qui ne disent rien. Ce dont on a besoin, ce sont des choses qui ont du fond. Des choses qui comptent.

Alors construis. Pas juste pour créer du contenu. Mais pour poser brique après brique une œuvre qui te ressemble.

2. On se respecte

Tu veux savoir ce qu’il faut faire en ce moment ? TikTok. Des vidéos de 30 secondes. Avec la musique du moment. Ou peut-être un vlog. Ou un podcast. Ou un carrousel Insta. Ou un Substack. Ou…

Stop. On s’en fout.

Franchement, on s’en fout de ce qui est à la mode. Parce que ce qui est à la mode aujourd’hui ne le sera plus demain. Et surtout : ce n’est pas une bonne raison pour choisir comment tu vas créer.

Ce qu’il faut faire, c’est se respecter un peu. Et ça commence par s’écouter.

Quel est le médium avec lequel toi, tu te sens bien ? Pas celui que les gourous te conseillent. Pas celui qui “permet de percer plus vite”. Celui qui te donne envie de t’y remettre. Celui qui te ressemble.

Parce qu’on ne va pas se mentir : Créer, au début, c’est galère. Tu vas créer dans le silence. Avec zéro retour. Peut-être un like. Peut-être même pas. Tu vas douter. Revenir sur tes idées. Les réécrire. Réfléchir à ce que tu penses vraiment. Et ça, ça demande de la persévérance.

Donc si tu veux durer, il faut que tu crées dans un espace qui t’est naturel. Un espace où tu peux revenir, encore et encore, sans que ça te vide.

Tu vois, moi la vidéo, j’ai essayé. YouTube, puis TikTok, puis Reels, j’ai fait le tour. Tout le monde disait qu’il fallait y être. Mais tu sais quoi ? Ça m’a jamais plu. Et j’ai jamais percé avec. Parce que ça ne sonnait pas juste.

Par contre, écrire ? Écrire, c’était clair. Fluide. Naturel. Un blog, une newsletter : c’est ça qui m’a permis de continuer. C’est ça qui m’a permis d’exister en ligne, à ma manière.

Alors fais pas l’erreur de croire que tu dois faire comme tout le monde. C’est comme ça qu’on s’éteint. Qu’on finit par croire qu’on n’a pas d’idées, alors que c’est juste le format qui ne nous va pas.

Si aujourd’hui tu veux pas faire de vidéos : fais pas de vidéos. Si t’aimes pas Instagram : laisse tomber Instagram. Si les emails, c’est pas ton truc : on s’en passera.

Choisis le médium que tu aimes. Celui que tu comprends. Celui qui t’aide à dire ce que tu veux dire. C’est ça ton point de départ.

Et si tu veux t’amuser à réutiliser ce contenu sur d’autres formats, plus tendance ? Fais-le dans un deuxième temps. Tranquille. Mais que ce soit une extension, pas une contrainte.

Parce que c’est ça, se respecter :

• C’est se donner la possibilité de durer.

• C’est s’autoriser à créer dans la joie.

• C’est construire sur ce qui est juste pour soi.

3. On vise l’excellence

Alors oui, on a dit qu’il fallait se respecter en choisissant les bons formats, ceux qui nous font plaisir. Mais le respect, ce n’est pas juste faire ce qui est agréable. C’est aussi s’en demander un peu plus.

Parce que si tu ne te demandes rien… ben tu vas finir par ne plus rien attendre de toi. Et ça, pour un créateur, c’est la pire des places.

C’est facile de tomber dans la logique du : “Je vais faire un petit truc, pas trop ambitieux. Comme ça, si ça ne marche pas, c’est pas grave.”

Mais si, en fait. C’est grave. C’est grave si tu n’es pas fier de toi.

Parce que c’est comme ça qu’on s’éteint, petit à petit. Qu’on arrête de viser juste. Qu’on commence à créer en pilote automatique. Donc non, on ne va pas juste chercher ce qui est simple.

On va chercher ce qui est juste, exigeant, et progressif.

Pas pour se cramer. Pas pour courir après une perfection impossible. Mais pour avancer vers l’excellence. Et l’excellence, ça ne veut pas dire des trucs léchés, esthétiques, tout beaux tout propres.

L’excellence, c’est quand ton article dit vraiment quelque chose. Quand ta formation transforme. Quand ta vidéo touche juste. Quand ton audience comprend ce que tu veux transmettre — et que ça les fait bouger.

Et ça, ça demande un peu plus que juste poster pour poster.

Ça demande de te poser ces questions-là :

• Est-ce que je suis allé au bout de mon idée ?

• Est-ce que ce que je transmets est clair ?

• Est-ce que je pourrais faire mieux la prochaine fois ?

Et oui, au début, ce ne sera pas parfait. Ta première formation, ton premier article, ta première newsletter… ils auront leurs défauts. Mais si tu t’en sers pour progresser ? Alors ta deuxième sera meilleure. Et la troisième encore plus. Et à un moment, tu regarderas ce que tu as construit… et tu verras que c’est sérieux.

Que c’est beau. Que c’est utile.

Et surtout, toi aussi, tu seras devenu quelqu’un d’un peu plus sérieux, un peu plus beau, un peu plus utile. Parce que tu t’es demandé quelque chose. Parce que tu t’es respecté.

Alors ne choisis pas le raccourci. Choisis le chemin de la progression. Pas pour faire plaisir aux autres. Mais pour être fier de ce que tu construis.

Et pour pouvoir te dire, honnêtement : “Ouais. C’est moi, ça. Et je suis content de l’avoir fait.”

4. On tranche.

À un moment, dans cette quête de progression, d’exigence, de création… Il va falloir que tu sois vraiment honnête avec toi-même. Et avec les gens qui t’écoutent. Il va falloir que tu tranches.

Pas juste entre deux idées. Mais entre ce que tu répètes sans y penser… et ce que tu crois vraiment. Entre les concepts que tu as entendus dix fois… et ce que tu as vécu, testé, compris.

Créer, ce n’est pas faire du bavardage intelligent.

Ce n’est pas aligner les citations d’auteurs que tu n’as pas lus. Ce n’est pas paraphraser des formations que tu as suivies sans jamais les incarner.

Créer, c’est mettre ta pensée sur la table. Tes mots. Tes angles. Ton expérience. Et ta voix. Parce que sinon, tu fais juste du bruit. Tu répètes. Tu paraphrases. Tu informes. Mais tu ne transformes rien.

Et soyons clairs : tu ne peux pas demander à quelqu’un de croire en tes idées si toi-même, tu n’as pas encore décidé d’y croire.

C’est le problème de ceux qui se lancent dans le marketing sans jamais avoir vendu quoi que ce soit. Le copywriter qui parle de persuasion mais qui n’a jamais acheté une formation en ligne. Le coach en nutrition qui n’a jamais eu à se confronter aux enjeux profonds de l’alimentation.

Il ne s’agit pas de tout avoir vécu.

Mais de partir de là où tu es, et de créer depuis cet endroit. Depuis ce que tu sais vraiment. Ce que tu as testé. Ce que tu as appris à la dure. Et pour ça, il faut arrêter de se cacher derrière la technique, derrière les grandes théories, derrière les mots des autres.

Il faut passer à l’action. Essayer. Observer. Rater. Réessayer. Et en tirer ta propre compréhension.

C’est ça, trancher.

C’est dire : “Ok, j’ai entendu tout ça. Mais voici ce que moi, j’en pense. Voilà ce que moi, j’ai vécu. Et voilà ce que je décide de transmettre.”

C’est là que ta voix commence à compter. C’est là que tu deviens une autorité. Pas parce que tu connais tout. Mais parce que tu as pris une position.

Et c’est à ce moment-là que tu arrêtes de “vouloir un business sur Internet”…et que tu deviens un créateur.

5. On reste léger.

Créer, c’est important. Ce que tu dis, ce que tu transmets, ce que tu proposes au monde — tout ça peut vraiment faire la différence. Mais ce n’est pas une question de vie ou de mort.

Et si tu veux tenir dans le temps, il va falloir que tu te rappelles ça régulièrement.

Tu n’as pas besoin d’avoir l’air sérieux pour faire un travail sérieux. Tu peux changer des vies avec un post léger. Tu peux être percutant avec une blague. Tu peux toucher juste sans écrire comme Montaigne.

Parce que le fond, c’est toi. Et la forme, elle doit pouvoir te ressembler.

Et surtout : n’attache pas ta valeur à la réaction des autres.

Tu vas publier des choses auxquelles tu crois fort… et parfois, ce sera le silence. Tu vas tomber sur des gens injustes, durs, moqueurs. Tu vas avoir des clients qui ne comprennent pas ce que tu proposes, ou qui te renvoient à tes insécurités. Et là, ce qu’il te faudra, ce n’est pas plus d’effort, ni plus de stratégie.

C’est plus de légèreté. Un petit recul. Un rire. Un “ah, ok, pas grave”.

Parce que tu ne fais pas ça pour plaire à tout le monde. Tu ne fais pas ça pour prouver quoi que ce soit. Tu fais ça parce que tu y crois. Et c’est déjà beaucoup.

Alors prends tes idées au sérieux. Prends ton travail au sérieux. Mais ne te prends pas, toi, trop au sérieux.

C’est comme ça qu’on reste libre.

Tu viens ?

Voilà. Ce sont les cinq piliers. Un cadre pour créer avec du sens, sans s’épuiser.

Une manière de faire du bon travail, sérieusement… sans se prendre au sérieux. Si ça te parle, si tu te reconnais là-dedans, si ça t’allume quelque part à l’intérieur : alors bienvenue.

Je t’invite à t’abonner à la newsletter juste en dessous.

Et moi, j’ai hâte de voir ce que tu vas construire.