Arrêtez d’acheter vos sites 5000€

La semaine dernière, j’ai entendu deux fois la même histoire. De deux personnes différentes : une cliente en coaching, et une connaissance croisée le week-end dernier.

Toutes les deux m’ont dit, mot pour mot :

“Je me suis fait faire un site pour 5000€. Et franchement, je vois pas la différence avec avant.”

Pas plus de visibilité. Pas plus de ventes. Juste un site. Et 5000 balles en moins.

C’est une phrase qui m’a marquée. Parce que ce n’est pas une exception. Ce n’est pas la première fois que je l’entends. C’est devenu une histoire presque banale.

Et aujourd’hui, j’ai envie de parler de ça.

De pourquoi tu n’as pas besoin d’un site à 5000€. De pourquoi ce n’est pas ta faute si tu tombes dans le panneau. Et surtout, de ce que peut (vraiment) faire un site web pour ton business. Parce qu’un site, c’est utile. C’est important. Mais c’est aussi un outil, pas une solution magique.

Et on a besoin de remettre les choses à leur place.

Pourquoi on tombe dans le panneau du site web à 5000€ ?

Dit comme ça, dans le contexte que je t’ai posé juste avant, c’est vrai qu’un site à 5000€, ça fait tout de suite cher. Surtout si tu m’as découverte via Podia, ou que tu sais déjà qu’il est possible de créer un site fonctionnel pour beaucoup, beaucoup moins que ça.

Mais on va pas s’arrêter à cette simple indignation. Parce que ce qui m’intéresse ici, c’est de comprendre le cheminement qui amène certaines personnes à acheter un site à 5000€.

Même si toi, tu ne dépenserais jamais autant… tu fais peut-être, sans le savoir, les mêmes erreurs de raisonnement.

Qui vend ces sites à 5000€ ?

• Des développeurs, qui codent à la main sur WordPress ou d’autres plateformes plus ou moins techniques.

• Des webdesigners, qui mettent l’accent sur l’esthétique et les tendances graphiques.

• Et des agences web ou agences marketing, qui vendent des packs “clé en main” (traduction : “très chers”) avec la promesse que tout va rouler tout seul après.

Je ne suis pas là pour cracher sur ces professions. Il y a des gens compétents, passionnés et honnêtes partout. Mais il faut comprendre pourquoi ces prestataires arrivent à vendre des sites aussi chers.

Et surtout pourquoi tu les achètes.

Le cœur du problème, c’est la croyance

Tu crois, consciemment ou non, que ton site est l’élément central de ton business. Qu’il va tout faire. Qu’il va te rendre visible. Que les gens vont te trouver, tomber amoureux de ton univers, cliquer sur “acheter” et hop, mission accomplie.

Et comme tu veux faire les choses bien — voire parfaitement — tu te dis que ça vaut le coup d’investir.

Tu veux faire “pro”. Et 5000€, ça sonne comme du “pro”, non ?

Alors tu signes.

Sauf que… dans la majorité des cas, tu ne signes pas pour un site qui va t’aider à vendre.

Tu signes pour :

• Un site esthétique (mais pas forcément en phase avec ta stratégie)

• Un site ultra-personnalisé (mais pas forcément en phase avec tes clients)

• Un outil ultra-puissant (duquel tu ne comprends rien, et que tu ne peux même pas piloter toi même)

Et là, tu perds la main

Tu te retrouves avec un site sur WordPress, Framer ou autre. Un truc “sur-mesure”, oui… mais uniquement si tu fais appel à ton développeur pour chaque modification.

Si tu veux changer une phrase il faut envoyer un mail, lancer une nouvelle mission, recevoir une facture. Tu ne contrôles plus rien.

Pire : beaucoup de gens ne savent même pas comment se connecter à leur propre site. Ils n’ont pas accès aux données de base : nombre de visiteurs, taux de conversion, sources de trafic…

Et à la fin de l’année, ils font le bilan :

• 5000€ pour le site.

• 3000 ou 4000€ de maintenance.

• Et… pas plus de ventes qu’avant.

Ce n’est pas une erreur “bête”

C’est pas une histoire de naïveté. C’est pas que t’as “cliqué trop vite”. C’est une erreur de perfectionnisme mal placé.

Tu as voulu trop bien faire.

Le cœur du problème, c’est cette idée qu’avoir un site web, c’est la preuve que ton business existe. Comme si c’était l’acte fondateur. Le moment où tu passes pro. Le déclic magique.

Et c’est précisément là que ton site devient un piège.

Le vrai objectif d’un site web

Pour remettre les choses dans leur contexte : le tout premier ancêtre des sites web, c’était la carte de visite. Tu te souviens des cartes de visite ?

À l’origine, ce sont de petits cartons que les nobles du 17e et 18e siècles se laissaient quand ils passaient chez quelqu’un. Genre : “Bonjour, je suis la comtesse Bidule, je suis passée aujourd’hui, c’est super ce petit thé. Voici ma carte. Venez me voir en retour si l’envie vous prend.”

La carte de visite servait à laisser son nom et son adresse, pour qu’on puisse te retrouver. Mais ce n’est pas la carte de visite qui te faisait connaître. C’était la première visite, le lien, la présence, la première rencontre.

Ton site web, aujourd’hui, c’est exactement ça : un espace qui permet aux gens de te REtrouver.

Ce n’est pas là qu’ils te découvrent. C’est là qu’ils atterrissent après t’avoir entendu dans un podcast, vu sur Instagram, lu dans une newsletter, ou recommandé par un ami.

Petite aparté : si ton site contient un blog, alors oui, certaines personnes vont tomber dessus sans te connaître. Mais le blog, c’est un peu spécial.

Ton site est l’endroit où on te comprend.

Quand les gens arrivent sur ton site, c’est parce qu’ils veulent :

• En savoir plus sur toi.

• Comprendre ce que tu proposes.

• Acheter un produit.

• Réserver un appel.

• Rejoindre ta newsletter.

• Accéder à tes contenus.

Ils ont déjà entendu parler de toi. Et maintenant, ils veulent des infos concrètes. C’est ça, la fonction du site. C’est pas de générer des miracles. C’est une sorte de hub vers tes produits, tes idées, tes infos de contact…

Dans sa version la plus simple, un site web… c’est juste une page avec des liens. Pour la plupart des gens, un Google Doc avec trois liens bien placés peut faire 90% du travail.

Il y a même des tendances aujourd’hui vers des sites ultra-minimalistes, qui ressemblent INTENTIONNELLEMENT à des Google Docs. Et franchement ? Ça marche souvent mieux que des multipages avec des effets de parallaxe et d’animation au clic.

Moins d’effets. Plus de clarté. Plus de contrôle.

Parce que c’est là que tout se joue : tu dois garder la main.

Ton site web DOIT suivre te suivre dans tes idées

Parce que quand tu lances ton activité, tout évolue :

• Tes offres.

• Ta façon de les formuler.

• Ton positionnement.

• Ton audience.

• Tes idées, tes contenus, ta mission.

Et si ton site est figé, si tu ne peux rien y toucher sans repasser par une agence, tu es coincé.

Un site que tu ne peux pas modifier, c’est une cage.

Un site simple, léger, fait pour bouger avec toi ? C’est une base. Une vraie.

Donc, quand on te vend un package “tout-en-un” pour 5000€, en te promettant que ça va résoudre tous tes problèmes, alors que tu n’as même pas encore trouvé ce qui fonctionne pour ton audience… Excuse-moi, mais on te vend du rêve. Et c’est cher payé pour un rêve pas testé.

Donc non, tu n’as pas besoin d’un truc ultra design, codé sur mesure, hyper technique.

Tu as besoin d’agir. De pouvoir changer ton site à mesure que tu avances. De tester des choses. D’en retirer d’autres.

Et tout ça, tu ne pourras le faire que si tu restes aux commandes.

Les décisions intelligentes à prendre (si tu veux pas claquer 5000€ dans le vent)

On l’a dit : non, ton site web n’est pas magique. Mais oui, avoir un site web, c’est important. C’est ton ancrage. Si demain, ta chaîne YouTube saute, ou ton compte Insta se fait aspirer par l’algorithme, il faut bien qu’on puisse te retrouver quelque part.

Et cet “endroit à toi”, c’est ton site.

Mais pas besoin qu’il te coûte un rein et trois ans de maux de tête pour exister.

Je fais des sites depuis longtemps. Je travaille surtout avec des gens qui vendent de l’information en ligne, mais ce que je vais te dire, ça s’applique à tout le monde.

Alors voilà comment faire les bons choix dès le départ, sans te faire piéger par le cirque technique et les paillettes design.

1. Commence par la version la plus simple possible

Tu n’as pas besoin de plus que ce que tu sais déjà faire.

• Tu sais te servir d’un traitement de texte ? Tu peux créer ton site avec Notion (et même pas un site, juste une page, c’est suffisant).

• Tu veux juste mettre des liens ? Utilise un Linktree, ou même… un Google Doc. Tout ça fonctionne avec un lien de partage.

Tu crois que ça fait “cheap” ? Il y a des gens qui font des pages de vente entières sur Google Docs. Et qui cartonnent.

C’est ta version bêta. Et parfois, elle suffit.

2. Choisis la simplicité (surtout si t’as pas de compétences techniques)

Tu ne gagnes rien à faire compliqué. Et tu perds beaucoup à utiliser une plateforme que tu ne maîtrises pas.

Je suis tombée récemment sur une vidéo d’un développeur qui disait que faire son site sur Podia “faisait pas pro”. Déjà, cette personne n’a probablement jamais vraiment utilisé Podia. Ensuite… faire “pro”, ça veut dire quoi exactement ? Un site qui clignote ? Un truc codé sur 4000 lignes que tu ne peux plus toucher toi-même ? Non. Ce n’est pas ça, faire pro.

Faire pro, c’est :

• permettre aux gens de comprendre ce que tu fais,

• faciliter le passage à l’action,

• proposer une navigation claire et efficace.

Et ça, tu peux le faire très bien avec des outils comme :

• Podia (oui, je prêche pour ma paroisse, mais je sais de quoi je parle),

• TinyPages

• Google Sites (oui, ça existe encore, et certains de mes clients s’en servent très bien),

• ou même des plateformes que je ne connais pas mais que toi, tu peux utiliser sans stress.

Tu vois le thème ? La simplicité, c’est pro.

3. Si tu vends du digital, choisis une plateforme qui regroupe tout

Tu veux vendre de l’information ? Des ebooks ? Des formations ? Des consultations ? Alors mets ton site et ta boutique au même endroit.

Tu n’as pas besoin :

• d’un site sur WordPress,

• d’une boutique sur Shopify,

• d’une newsletter sur ConvertKit.

Choisis une plateforme qui peut tout faire (comme Podia)

Tu simplifies ton quotidien, tu gagnes en cohérence, et ton audience s’y retrouve beaucoup mieux.

Ce que tu peux faire maintenant

Si tu veux éviter de dépenser une fortune dans un outil qui ne sert à rien, il faut d’abord réfléchir à ce que tu veux qu’il fasse pour toi.

Alors, si tout ça reste encore un peu flou, ou si tu veux simplement en parler avec quelqu’un qui a vu passer des dizaines de cas très concrets…

1. Prends une consultation avec moi

Une heure ensemble pour faire le point sur :

• ton activité actuelle,

• tes objectifs,

• et les outils les plus adaptés à toi (pas à la mode du moment).

Je t’aide à y voir clair, à éviter les pièges, et à choisir ce qui va vraiment te servir.

Tu peux prendre rendez-vous directement ici.

2. Tu veux une plateforme simple, complète, et que tu peux gérer toi-même ?

Je recommande Podia — c’est la plateforme que j’utilise personnellement, et que beaucoup d’infopreneurs utilisent aussi parce qu’elle permet de :

• créer un site web,

• vendre des produits digitaux,

• publier un blog,

• envoyer une newsletter,

• gérer un espace client…

Et tout ça sans se noyer dans la technique.

Si tu veux qu’on travaille ensemble :

• Je peux m’occuper de la mise en place technique,

• T’aider à structurer ton contenu,

• Et te livrer un site propre, prêt à l’emploi — que tu peux ensuite faire évoluer seul.

Chez moi, le transfert de compétences fait partie du package. Je ne veux pas que tu sois dépendant de moi pour modifier trois lignes sur ton propre site.

Je veux que tu comprennes comment ça marche, pour que ce site t’appartienne vraiment.

3. Tu veux devenir autonome à fond, tout seul ?

J’ai créé Podia Hub, une formation complète qui t’apprend à maîtriser Podia de A à Z.

Tu y trouveras :

• Mes process,

• Mes astuces,

• Les erreurs à éviter,

• Tes templates de pages,

• Et tout ce qu’il faut pour construire un site solide, sans perdre ton temps ni ton énergie.

Tu peux t’inscrire maintenant, et commencer à construire ton site dans l’heure.